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le petit prince...

Ma très chère Ilda, tu m'as quittée il y a trois jours. La faucheuse t'a préférée. Hier je t'ai acheté une rose rouge. A la base d'une de ses pétales il y avait des points blancs. Ils formait un cœur. Émue je l'ai observé durant une ou deux heures je ne sais plus. Te souviens-tu du chêne de ta mère où j'avais gravé nos initiales? En dessous j'y avais dessinée un cœur.... Et bien celui de la rose m'a replongé dans la jouvence de notre enfance.

Soudain...je ne pouvais plus voir ma rose. Les lumières c'étaient éteintes. Un jeune homme passant par la je lui demandais:

-Excusez-moi pourquoi les lumières se sont éteintes?

D'un air navrée il me répondit:

-Elles s’éteignent toujours à cette heure-ci. Et ce depuis toujours.

Heureusement pour moi le fleuriste était à 100 mètres de la maison de notre fille.

Fatiguée elle m' acceuilla tout de même.

-Papa, je suis contente de te voir. J'ai fini le dessin.

Elle partie dans sa réserve et me tendit une toile. C'était ton portrait. Tu n'y était pas représenté comme dans mes souvenirs. Tu étais belle, certe, mais bien que précis et raffinée comme notre enfant sais le faire tu étais représenté comme une femme âgée. Terriblement âgée. Notre fille me raccompagna à la maison.

René s'allongea dans son lit et dormit du sommeil des juste. La lettre d'Ilda froissée au creux de la main.

Le lendemain sa fille entra chez lui, reteint son souffle, laissa couler une larme devant le corps de son père mort. Elle prit la lettre à Ilda et lu:

Ma chère fille, ne me pleure pas trop, ma vie fut remplit de bonheur. Garde au fond de ton cœur l'amour d'un père qui ne t'oubliera jamais.


le petit prince...
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